« Juin 1914, après une année universitaire à Bruxelles, Karla, fille unique d’une famille berlinoise aisée, s’apprête à rentrer chez elle sans avouer à sa famille qu’elle est enceinte. Pendant le voyage, elle accouche prématurément et confie sa fille, Luise, aux fermiers wallons qu’ils l’ont sauvée.
La guerre éclate et Luise est élevée avec les autres enfants des fermiers dont le petit Noël, de quatre ans son aîné, qui deviendra son protecteur. Et lorsque, huit ans plus tard, Karla revient chercher Luise, Noël n’aura de cesse de    retrouver celle qu’il aime comme une sœur et plus encore.
Noël deviendra photographe puis pilote en 1930. Une nouvelle fois, le souffle de la guerre va bouleverser leurs destins et Luise et sa famille vont disparaître dans les camps.
Ce beau roman parcourt trente années d’absence et de passion racontées par Noël comme une longue lettre adressée à Luise qu’il espère toujours retrouver. »

C’est un livre très beau, très émouvant et très bien écrit. Le narrateur s’exprime en ‘je’ et s’adresse directement à sa Luise. J’ai pleuré d’émotions de nombreuses fois en lisant ce livre.

Parmi les points que j’ai particulièrement aimés dans ce livre :

– C’est un livre qui se déroule en Belgique : j’ai aimé connaitre les lieux dont l’auteur parle et pouvoir d’autant mieux y situer l’action. J’ai aimé y imaginer mes Grands-Parents et arrières-Grands-Parents comme autant de personnages que Noël aurait pu croiser.

– C’est un livre écrit comme une ode du héros, Noël, à l’amour de sa vie : Luise. C’est beau, c’est doux et très bien écrit. Ça donne envie de croire à l’amour vrai et fort, celui qui dure toute une vie malgré les méandres de nos histoires. Le ton est juste : émouvant sans être trop fleur bleue; doux sans être complètement gnangnan.

– Il y a une « vraie » histoire et ce n’est pas juste une longue lettre d’amour. Il se passe des choses : on a peur, on pleure, on rit, on découvre, … L’histoire s’inscrit dans l’Histoire (avec des événements historiques retracés, …);

–On suit les personnages depuis leur jeune enfance jusqu’à un âge avancé. On s’attache à eux, on espère, on rit et on pleure avec eux.

– Le livre est facile à lire mais la syntaxe et la langue utilisées sont subtiles. 

– Le titre, que je trouve délicieux. C’est d’ailleurs la première chose qui m’a attirée : ce titre énigmatique et poétique à la fois.