Nous voilà donc au mois de décembre… A attendre mes règles et surtout à espérer qu’elles arrivent rapidement pour pouvoir faire ces tests et débuter des IAC au mois de janvier. Bon, je ne veux pas vous saouler avec mes dates, mais c’est important pour comprendre cette histoire. Pour rappel, voici ce que je devais faire et à quel jour de mon cycle :

• Une analyse sanguine à J3 et J6 de mon prochain cycle pour vérifier les hormones, les virus et les infections
• Une écho de l’utérus et des ovaires à J6 de mon prochain cycle
• Une hystérosonograhie entre J3 et J9 de mon prochain cycle.

Bref, je dois être disponible le J3 et le J6 de mon cycle pour pouvoir pratiquer tous ces examens. Mon problème étant un voyage à Londres prévu du 17 au 20 décembre.

Normalement, je devais voir ce nouveau cycle arriver le 11 décembre mais même si je suis réglée assez régulièrement, on n’est pas à l’abri d’un retard d’un jour ou deux. Bref, l’idéal était d’être réglée en temps et en heure ou avec un seul jour de retard (en comptant alors sur la bonne volonté du centre PMA pour me planifier les tests le 17 au matin avant mon départ à Londres).

Le 9 décembre (c’était un lundi midi), je vais manger avec une copine et je lui explique tout ça. Mes calculs, le fait que je n’ai aucun signe avant-coureur de mes règles et que je suis sure qu’évidemment je vais avoir du retard sur le seul cycle où je ne devais pas en avoir. Elle me suggère alors qu’avec un peu de chance je suis déjà enceinte, mais je n’y crois pas du tout. Je n’ai aucun signe de grossesse. Je suis certaine que mes règles vont arriver avec du retard et ça me rend dingue.

Mon amie me conseille alors la technique du test de grossesse : faire un test, constater qu’il est blanc et espérer que cela fera le déclic nécessaire à mon cerveau pour lancer rapidement le cycle suivant. Elle me dit qu’il lui semble que ça pourrait être efficace puisque je crois dur comme fer que mon cerveau me joue des tours.

Je me dis que ce n’est pas complètement débile… Et j’achète un test de grossesse à faire le lendemain matin (au plus tôt, au mieux).

Le lendemain matin, je me réveille et je commence donc par faire ce test. Négatif. Comme prévu. Je le laisse sur l’appui de fenêtre de la toilette et pars préparer mes habits pour mon vrai réveil quelques heures plus tard (oui, je devais faire super fort pipi à 5h du matin… un peu tôt pour se lever). Je reprends le test pour le jeter, ne voulant pas que ma fille me demande en se levant de quoi il s’agissait. Je le regarde une dernière fois en enjoignant mon cerveau de réaliser que ce cycle était fini et négatif mais… en fait, il y a une deuxième ligne. Toute fine, toute légère et sur laquelle il faut un peu loucher pour la voir mais elle est là.

A ce moment-là, ma première pensée c’est que ce n’est pas vrai. Que j’ai, dans ma malchance persistante, réussi à acheter un test de grossesse qui marque des faux positifs d’autant que je n’ai finalement pas lu le test dans les temps indiqués.

Dans le doute, je profite d’un passage en pharmacie pendant la journée pour demander son avis à la pharmacienne. Je suis tellement agitée qu’elle pense que ce n’est pas une grossesse désirée. Je parviens à lui expliquer que si et elle me propose de faire un autre test, d’une autre marque, le lendemain.

Et le lendemain matin, sans trop y croire, je fais ce test. Positif. Je suis enceinte.

La première chose que je t’ai dite, mon bébé, le bâton à la main ce sont cinq petites lettres… M.E.R.C.I

(Bon la suite, vous la connaissez puisque vous savez que tout s’est bien passé et que je suis encore enceinte. Mais à cette période-là, j’étais littéralement mortifiée à l’idée de connaitre une nouvelle fausse couche. Je reviendrai sur tout ça très vite! )